L’équipe de « La droite pour les nuls » vous offre aujourd’hui une revue de presse avec la sélection et l’analyse de deux articles, publiés le 29 septembre dans Le Monde.
Dans une longue l’interview, Pierre Bordry nous révèle pourquoi il démissionne de la présidence de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) ; en page 18, Pierre Chappard, coprésident d’Act UP, Jean-Pierre Couteron et le Professeure Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine 2008, nous expliquent dans une tribune intitulée « Il est urgent d’ouvrir des centres d’injection supervisée de drogues », l’intérêt d’expérimenté en France le dispositif des Centres d’Injection Supervisée (CIS) en complément d’une politique de santé publique.
Arrêtons-nous un instant sur ce dossier. En effet, selon un récent rapport de l’INSERM, l’ouverture de CIS permettrait de réduire les overdoses, la transmission du sida, d’améliorer l’accès aux soins et de réduire la consommation de drogue dans les lieux publics. Or malgré ce rapport scientifique, François Fillon s’oppose catégoriquement à l’ouverture, à titre expérimental, de ces centres en rappelant que « la priorité de Matignon est de réduire la consommation de drogue, non de l’accompagner ». Ecoutant la voie de son maître, le gendarme Philippe Goujoun, Député-Maire du 15ème et patron de la fédération UMP de Paris, est lui aussi contre cette expérimentation mais pour la distribution de seringues gratuites…allez comprendre cette position schizophrénique !
Mais revenons maintenant sur l’interview Pierre Bordry. Ce haut fonctionnaire nous explique les raisons qui l’ont poussé à démissionner, le 24 septembre dernier, de la présidence de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD). Il nous révèle que l’ancien Ministre des Sport, Jean-François Lamour, actuel Député du 15ème et Président du groupe UMPPA au Conseil de Paris, lui aurait demandé lors du tour de France 2006 de ne pas traiter le cas de dopage du cycliste Floyd Landis, coéquipier de Lance Amstrong. En nous rappelant que le Ministre Jean François Lamour vient de rapporter la loi relative à l’ouverture des jeux et paris en ligne, nous comprenons enfin pourquoi il protégeait les tricheurs et le titre de cette l’interview est très révélateur, « Touche pas à mon sport spectacle » !
La fable de notre revue de presse pourrait être la suivante : si Philippe Goujon et Jean François Lamour veulent sportivement rouler à droite lors de la prochaine élection présidentielle de 2012, il est urgent d’ouvrir un centre d’injection supervisée dans le 8ème...juste en face de l’Elysée pour doper la campagne spectacle du cycliste Sarkozy !
Dans une longue l’interview, Pierre Bordry nous révèle pourquoi il démissionne de la présidence de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) ; en page 18, Pierre Chappard, coprésident d’Act UP, Jean-Pierre Couteron et le Professeure Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine 2008, nous expliquent dans une tribune intitulée « Il est urgent d’ouvrir des centres d’injection supervisée de drogues », l’intérêt d’expérimenté en France le dispositif des Centres d’Injection Supervisée (CIS) en complément d’une politique de santé publique.
Arrêtons-nous un instant sur ce dossier. En effet, selon un récent rapport de l’INSERM, l’ouverture de CIS permettrait de réduire les overdoses, la transmission du sida, d’améliorer l’accès aux soins et de réduire la consommation de drogue dans les lieux publics. Or malgré ce rapport scientifique, François Fillon s’oppose catégoriquement à l’ouverture, à titre expérimental, de ces centres en rappelant que « la priorité de Matignon est de réduire la consommation de drogue, non de l’accompagner ». Ecoutant la voie de son maître, le gendarme Philippe Goujoun, Député-Maire du 15ème et patron de la fédération UMP de Paris, est lui aussi contre cette expérimentation mais pour la distribution de seringues gratuites…allez comprendre cette position schizophrénique !
Mais revenons maintenant sur l’interview Pierre Bordry. Ce haut fonctionnaire nous explique les raisons qui l’ont poussé à démissionner, le 24 septembre dernier, de la présidence de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD). Il nous révèle que l’ancien Ministre des Sport, Jean-François Lamour, actuel Député du 15ème et Président du groupe UMPPA au Conseil de Paris, lui aurait demandé lors du tour de France 2006 de ne pas traiter le cas de dopage du cycliste Floyd Landis, coéquipier de Lance Amstrong. En nous rappelant que le Ministre Jean François Lamour vient de rapporter la loi relative à l’ouverture des jeux et paris en ligne, nous comprenons enfin pourquoi il protégeait les tricheurs et le titre de cette l’interview est très révélateur, « Touche pas à mon sport spectacle » !
La fable de notre revue de presse pourrait être la suivante : si Philippe Goujon et Jean François Lamour veulent sportivement rouler à droite lors de la prochaine élection présidentielle de 2012, il est urgent d’ouvrir un centre d’injection supervisée dans le 8ème...juste en face de l’Elysée pour doper la campagne spectacle du cycliste Sarkozy !